Convictions Crédit High Yield

Le 11 juillet 2023  

Retrouvez nos perspectives sur le marché High Yield pour la seconde moitié de l’année 2023

L’objectif de cette note est de présenter nos perspectives sur le marché High Yield pour la 2nde moitié de l’année 2023. Dans notre précédente lettre datée du 10/01/2023, nous mettions en avant 4 convictions de gestion :

  • Le risque inflationniste est probablement derrière nous, le risque majeur pour la classe d’actifs est lié à l’évolution de la croissance économique mondiale.
  • A court-moyen terme les primes de risques High Yield devraient évoluer dans un intervalle compris entre 450 et 550 points de base
  • Les taux de défaut devraient augmenter comparativement à 2022 mais la hausse devrait rester modérée loin des niveaux observés en 2001, 2008 et 2011
  • Le portage devrait être le principal contributeur à la performance de la classe d’actifs et devrait protéger les investisseurs de la volatilité des marchés.

CONVICTION : LE RISQUE MAJEUR POUR LA FIN D’ANNÉE 2023 PORTE PLUS SUR LA CROISSANCE MONDIALE AVEC UN RISQUE DE « HARD LANDING » QUE SUR L’INFLATION

Nous n’avons jamais adhéré à la thèse d’une inflation structurelle aux États-Unis et encore moins en Europe (cf. note HY juin 2022, note HY janvier 2023). De notre point de vue, la hausse des prix observée fin 2020 est conjoncturelle car due à l’accumulation de facteurs transitoires (politique zéroCovid en Chine avec des conséquences significatives sur les chaines logistiques, guerre en Ukraine engendrant une flambée des prix des matières premières et produits agricoles…).

Force est de constater que l’inflation mondiale (à l’exception du Royaume-Uni) a commencé à décélérer à partir de juillet 2022 et cette tendance devrait se poursuivre dans les prochains mois surtout en Europe (l’inflation espagnole est d’ores et déjà passée sous le seuil de 2%).

L’inflation Core (c’est-à-dire celle qui exclut les composantes les plus volatiles des indices de prix et qui est très regardée par les banquiers centraux) baisse moins vite qu’attendu en raison des secteurs des services qui souffrent de faibles gains de productivité (très intensif en main d’œuvre) et dont l’ajustement est moins instantané que le reste de l’économie.

Sur la première moitié de l’année, la croissance mondiale a été plutôt résiliente et a positivement surpris les analystes surtout en Europe où beaucoup redoutaient l’impact négatif de la guerre russo-Ukrainienne.

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Date : 11/07/2023

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