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Xavier Lépine : « Après le temps politique, le temps des marchés… Il est venu le temps des illusions ! »

Le 15 septembre 2016 Expertises

Pour une fois l’été fut calme, les marchés ont oublié le crack de début d’année, le Brexit de mi-année et la torpeur estivale ont incité le peu d’activité des marchés à prolonger les tendances avec ce qu’il faut de volatilité pour rompre la monotonie des travailleurs aoutiens !
Alors profitons de ce répit pour tenter de comprendre ce qui se passe structurellement.

Plusieurs constats et réflexions viennent à l’esprit :

  • Les économies et les marchés financiers ont été soutenus entre 1990 à 2007 par la globalisation et l’intégration économique dans la mondialisation des pays émergents. La création de richesse était bien "palpable".
  • Depuis 2007, c’est l’assouplissement monétaire et le quantitative easing qui soutiennent les marchés financiers et l’économie.
  • Depuis la crise, l’économie industrielle n’est toujours pas repartie et c’est l’économie dans les services qui a pris le relais, cette dernière étant beaucoup moins inflationniste pour ne pas dire déflationniste.
  • La digitalisation et l’uberisation de la Société liquéfient une partie du "capital" des ménages ; cette meilleure utilisation du capital (louer une chambre en Airbnb revient à mobiliser un capital jusqu’alors stérilisé) contribue à la déflation.
  • Au total, le rôle des Banques Centrales et singulièrement de la BCE est devenu primordial.

Le "temps de la formation de la crise" de l’euro, comme celle des sub-prime a été d’une douzaine d’années, de la formation de la bonne idée salvatrice à sa transformation en désastre.

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