Les partenaires distributeurs de La Française étaient invités, mardi 9 septembre, à échanger avec plusieurs des experts des marchés financiers et immobiliers du Groupe. Après avoir évoqué les principales tendances qui se sont affirmées depuis le début de l’année, ils ont livré leurs visions pour les mois à venir.
Animée par Thierry Sévoumians, Directeur général de La Française AM Partenaires, une table ronde a ainsi réunie :
Michel Didier, Président du Conseil d’Orientation Stratégique de La Française AM
Pascale Auclair, Directeur Général de La Française des Placements
Marc Bertrand, Directeur Général de La Française REM
Ainsi que Pierre Schoeffler, Senior advisor à l’IEIF
"La diversification est encore plus cruciale sur les marchés immobiliers que sur les actions"
Les investisseurs institutionnels restent étonnement sous-pondérés sur le marché immobilier, avec une allocation qui se situe en moyenne entre 3 et 10% de leurs avoirs alors que la modélisation financière suggère une pondération optimale de l’ordre de 15 à 20%. Le caractère peu liquide de cette classe d’actifs est sans doute un frein. Pourtant, sa performance sur long terme oscille entre celle des obligations et celle des marchés d’actions. Les actions restent l’ingrédient de base d’une allocation stratégique d’actifs, à hauteur de 40%. En complément, les actifs de rendement, de type obligataire ou structuré, doivent peser pour environ 40%. Et les actifs de rareté, réserve de valeur, de type immobilier devrait constituer le reste.
Toutes les formes d’immobilier sont à prendre en compte, l’immobilier coté, les bureaux, comme le logement, leurs rendements s’avérant in fine assez proches. Mais il est judicieux aussi de diversifier géographiquement son exposition. Incontestablement, Paris a bénéficié d’une performance très élevée au cours des dernières années, aussi, le marché français restant très centralisé, il faut savoir sortir des frontières de la France.
Cette diversification géographique est encore plus importante qu’en matière de placements actions, car dans ce domaine les marchés sont désormais très corrélés, tandis que les marchés immobiliers répondent encore à des tendances très locales.
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