Carbon Impact Global : L’année 2020 et les thématiques de 2021

Le 10 février 2021 Vie sociale des fonds

Depuis sa création, la performance du fonds La Française LUX – Inflection Point Carbon Impact Global – R EUR s’élève à +24.3%.

Sur l’année 2020, le fonds a enregistré une performance après frais et commissions de +13.7%, nettement supérieure à sa catégorie Morningstar (+4.6%), surperformant ainsi son univers d’investissement de +9.1%1.

Source : La Française, données au 31 décembre 2020. Les performances passées ne sont pas un indicateur fiable des performances futures. La part R du fonds a été créée en janvier 2018.

L’année aura été marquée par la crise sanitaire, économique et financière liée à la pandémie de Covid-19. Tôt au premier trimestre, après avoir profité d’une bonne saison de résultats 2019, le fonds a été positionné de manière défensive, alors que le virus se propageait et que les mesures restrictives se multipliaient. Avec les annonces de confinement quasiment simultanées de la plupart des grandes économies, les marchés financiers ont connu une chute inédite de par sa rapidité et son ampleur. Lors de ce krash-éclair aux mois de février et mars, le fonds La Française Carbon Impact Global s’est bien comporté : entre le 1er janvier 2020 et le 31 mars 2020, tandis que la plupart des grands indices mondiaux affichent des performances de l’ordre de -20%, le fonds affichait une performance de -16%.

Avec les annonces de plan de soutien d’ampleur par les grandes économies mondiales, les marchés sont repartis en hausse à partir du mois d’avril. L’équipe de gestion a pris la décision d’augmenter progressivement la cyclicité du fonds afin de profiter de la reprise. Sur la fin du premier semestre, voyant les perspectives économiques s’améliorer et la recherche d’un vaccin s’accélérer, le fonds a été orienté pour profiter de la reprise économique (de style « value ») ce qui a largement profité au fonds.

Par ailleurs, l’été a été marqué par une forte hausse des entreprises reconnues pour leur thématique environnementale et ESG, grâce aux élections américaines et le potentiel de victoire de Joe Biden, ainsi que la précision du Green Deal en Europe. Cette thématique a fortement profité au fonds qui a vu ses performances s’accélérer.

Enfin, avec les annonces de vaccin en novembre, les performances ont été maintenues, le fonds n’enregistrant qu’une faible sous performance, notamment grâce à son exposition renforcée en Asie.

Sur les dernières semaines de l’année, le fonds a fortement surperformé grâce à son positionnement sur des titres de style « value » de bonne qualité, et à un renforcement des valeurs en Asie, notamment sur les secteurs Industriel et Technologie.

Les grandes proportions entre les trois catégories restent inchangées et le positionnement du fonds continue de mettre l’accent sur les titres de qualité et de durabilité en privilégiant les valeurs de croissance de grande qualité. On note tout de même une légère augmentation de la pondération des sociétés facilitant la transition dans le portefeuille. En effet, l’année 2020 a vu s’accélérer les investissements sur les entreprises qui fournissent des produits et services facilitant la transition, thématique qui profite largement au fonds.

Même si la sphère géopolitique présente moins de risques que l’année précédente, l’équipe continue de penser que les douze prochains mois seront probablement volatiles en raison de l’impact prolongé de la pandémie de coronavirus sur l’environnement macroéconomique et politique.

L’équipe reste néanmoins constructive sur le marché actions : les bases de comparaison pour les entreprises seront plus faciles en 2021, et l’élection de Joe Biden ainsi que le Green Deal supporteront les thématiques vertes, et notamment les énergies renouvelables, comme le solaire dont le développement attire fortement l’attention des investisseurs. Par ailleurs, les niveaux de valorisation restent attractifs en comparaison avec les autres classes d’actifs, et les marchés actions profitent directement du soutien des relances fiscales.

La pandémie de Covid-19 aura permis de confirmer la progression des énergies renouvelables dont la production a fortement progressé en 2020. Selon l’Agence Internationale de l’Energie (IEA), les énergies renouvelables ont représenté 90% des nouvelles capacités avec près de 200 GW installés, soit l’équivalent de plus de trois fois le parc nucléaire français. Au sein des énergies renouvelables, l’énergie solaire attire tout particulièrement l’attention des consommateurs ainsi que celle des investisseurs. En effet, grâce à une production mondiale de panneaux solaires multipliée par 2500 entre 1996 et 2016, la capacité globale installée est aujourd’hui de 776GW (100x vs 2014). La tendance devrait s’accélérer en 2021 : Bloomberg New Energy Finance (BNEF) estime une addition de capacité pouvant aller jusqu’à 200GW en 2022. Cela s’explique par les engagements de neutralité carbone pris en 2020 par la Chine, la Corée du Sud et le Japon, qui devraient se traduire par des plans d’enchères solaires conséquents. Cette volonté s’ajoute à une demande croissante sous-jacente ainsi qu’aux projets de 2020 ayant été retardés.

Le succès de l’énergie solaire s’explique notamment par son coût : alors que l’utilisation de la batterie photovoltaïque est d’abord estimée à €1.2M pour alimenter un foyer par son créateur en 1954, la courbe d’expérience dépeinte ci-dessous a rapidement fait décroitre ces estimations.

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Date : 10/02/2021

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