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La transition vers une économie à faibles émissions de carbone

Le 15 février 2019  

L’émergence d’une économie à faibles émissions de carbone fait apparaître de nouvelles opportunités d’investissement et La Française a relevé le défi en proposant aux investisseurs une solution dont l’empreinte carbone est quasi neutre !

Outre l’objectif de performance, il s’agit de privilégier les entreprises qui mettent en œuvre des solutions pour répondre aux défis du changement climatique, et notamment celles qui sont sur le point de diminuer sensiblement leurs émissions de gaz à effet de serre, ou qui commercialisent en priorité des produits ou des services répondant à ces objectifs de réduction. Pour sélectionner les valeurs, La Française s’appuie sur un modèle de notation extra-financière exclusif ainsi que sur des indicateurs ESG.

À mesure que la question du changement climatique sort de la sphère exclusivement réglementaire pour devenir un enjeu économique, les sociétés lancent des initiatives prenant en compte le coût des émissions de gaz carbonique afin d’atténuer les risques suscités par les dérèglements du climat. De même que l’efficacité d’une entreprise est mise en cause lorsque ses capacités de production sont sous-utilisées, un volume excessif d’émissions est désormais considéré comme inefficace sur le plan opérationnel et traité comme une perte potentielle.

Dès lors que les émissions de carbone représentent un coût dans le compte de résultat, les investisseurs peuvent plus facilement identifier les inefficiences et récompenser les sociétés qui améliorent leur bilan carbone. La stratégie d’investissement axée sur la neutralité carbone élaborée par La Française vise à identifier les sociétés qui se préparent à la transition vers une économie faiblement carbonée et qui, grâce à leur positionnement stratégique, seront en mesure de générer des performances relatives supérieures dans le futur.

Par exemple le commerce en ligne, et la prolifération de livraisons de faible volume qu’il entraîne, nécessitent des réponses opérationnelles pour atténuer ses effets sur le climat. Les entreprises de logistique mettent en place des modes de transport plus efficaces ; elles adoptent des véhicules fonctionnant avec des carburants alternatifs et optimisent leurs plannings pour raccourcir leurs délais de livraison. UPS a ainsi baissé de 10 % environ le volume total de ses émissions de CO2 aux États-Unis, réalisant de la sorte une économie de coûts annuelle de 400 millions de dollars*.

Les gestionnaires d’actifs ne peuvent plus se contenter d’analyser les entreprises sous le prisme financier exclusivement. Comme cela apparaît de plus en plus clairement, les sociétés qui ne limiteront pas leurs émissions de gaz carbonique souffriront d’un handicap concurrentiel susceptible de peser lourdement sur leur valorisation.

*Source : rapport annuel 2016 sur le développement durable d’UPS

Article rédigé par Nina Lagron, Gérant Equity La Française AM

Stratégie & Durabilité

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