Convictions Valeurs Mobilières : « Les allocations doivent être très mobiles et aller plutôt chercher du rendement sur les émergents »

Le 12 septembre 2013  

À l’occasion de la « Rentrée Partenaires », les partenaires distributeurs de La Française étaient invités, mardi 9 septembre, à échanger avec plusieurs des experts des marchés financiers et immobiliers du Groupe. Après avoir évoqué les principales tendances qui se sont affirmées depuis le début de l’année, ils ont livré leurs visions pour les mois à venir.
Animée par Thierry Sévoumians, Directeur général de La Française AM Partenaires, une table ronde a ainsi réunie :

  • Michel Didier, Président du Conseil d’Orientation Stratégique de La Française AM
  • Pascale Auclair, Directeur Général de La Française des Placements
  • Marc Bertrand, Directeur Général de La Française REM
  • Ainsi que Pierre Schoeffler, Senior advisor à l’IEIF

"Les allocations doivent être très mobiles et aller plutôt chercher du rendement sur les émergents"

La croissance atone, la faible inflation et le contexte géopolitique ont eu pour conséquence, ces derniers mois, un écrasement des rendements longs et ainsi un fantastique rallye obligataire, en particulier sur la dette gouvernementale core. « Mais la décomposition de la courbe des taux, l’analyse du cinq ans à cinq ans, fait apparaître des rendements réels en territoire négatif, aussi il y aura nécessairement une correction pour réduire ces excès liés au stress géopolitique et à un pessimisme exagéré, même si nous n’anticipons pas de forte remontée des taux » détaille Pascale Auclair, qui juge à l’inverse que « la situation est différente aux Etats-Unis et elle ne justifie pas des taux à 2,40%, aussi nous avons une conviction plutôt vendeuse sur ce marché ».

Sur les marchés actions, les disparités devraient perdurer sous l’influence en particulier de données microéconomiques : la saison des résultats a fait apparaître des bénéfices d’entreprises américaines supérieurs aux attentes pour trois quarts d’entre elles, tandis qu’en Europe moins de la moitié des entreprises atteignaient le consensus. En outre, juge Pascale Auclair, « les attentes restent trop optimistes vis-à-vis des bénéfices des sociétés européennes (à +15% pour 2015) et devront donc être révisées à la baisse ».

Dans ce contexte les allocations doivent être très mobiles et aller plutôt chercher du rendement sur les émergents. « Nous avons réduit la voilure sur les actions européennes et pris des bénéfices sur la dette des périphériques, ainsi que sur le crédit high yield » précise Pascale Auclair.

 

Retrouvez également les interventions de la "Rentrée Partenaires" de :

> Michel Didier, Président du Conseil d'Orientation Stratégique de La Française AM
> Marc Bertrand, Directeur Général de La Française REM
> Pierre Schoeffler, Senior advisor à l’IEIF