Xavier Lépine : « L’évolution de la propriété immobilière sur les 30 prochaines années… »

Le 06 juillet 2016 Expertises

Xavier Lépine a écrit un article paru dans Réflexions Immobilières n°77 sur la pierre-papier et son évolution.

Créée il y a à peine 55 ans, la pierre-papier n’a pas encore atteint l’âge de la maturité. N’oublions pas la règle d’or, jeunisme oblige : la maturité est égale à la racine carrée de l’âge multipliée par 10, soit dans 25 ans pour la pierre-papier ! Cette maturité se présente sous les meilleurs auspices pour la pierre-papier quel que soit l’angle sous lequel on l’aborde.

Sur le plan économique, l’urbanisation croissante associée au vieillissement de la population en Occident et aux progrès technologiques (smart grids, véhicules 100 % électriques sans conducteurs, etc.) se traduira par une forte croissance des actifs immobiliers.

Parallèlement, les taux d’intérêt auront été maintenus à des niveaux très bas sous le poids conjugué de multiples facteurs. Bien évidemment, la dette accumulée par les États les aura incités à rendre le service de la dette supportable alors même que la globalisation et, surtout, les nouveaux modèles économiques (économie de la connaissance, digitalisation, économie circulaire…) auront consacré l’avènement de l’essence même du capitalisme : produire plus pour moins cher. L’information sera le bien le plus échangé et son coût marginal de production faible et décroissant.

Bouleversement des équilibres économiques

Pour éviter une explosion sociale liée au vieillissement de la population et la problématique de son financement, l’âge de la retraite aura été repoussé à 70 ans et les services à la personne considérablement développés. L’inflation n’aura été qu’une longue parenthèse du xxe siècle liée aux reconstructions et à
l’énergie fossile. Dans une population en croissance démographique quasi nulle, on comprend bien intuitivement que la richesse (nette de sa consommation) créée par un individu (voir graphique 1) doit couvrir les charges (éducation, santé, alimentation…) de ses phases d’inactivité (jeunesse et retraite).

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