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Bien qu’attendu, la prorogation du QE de la BCE a fortement fait baisser les taux périphériques

Le 31 octobre 2017 Expertises

La semaine n’a pas été favorable pour le fonds avec des devises émergentes qui souffrent et la BCE qui a provoqué une réaction prudente du marché.

Concernant les devises des marchés émergents, plusieurs facteurs jouent actuellement en leur défaveur. De manière générale, la prochaine nomination à la tête de la Fed rend incertaine la politique monétaire américaine ce qui, couplée à des chiffres macro-économiques positifs aux Etats-Unis, a un impact haussier sur le dollar. De plus, un certain nombre de raisons spécifiques impactent certaines de nos positions (discussions ALENA pour le peso mexicain, tensions diplomatiques pour la livre turque). Où en sommes-nous ?

  • Les taux américains sont quasiment revenus sur les points hauts de l’année à 2,47%. Sur ces niveaux, il nous semble que le potentiel de hausse est assez faible, surtout avec des banques centrales européenne et canadienne qui ont délivré des messages prudents la semaine dernière 
     
  • Les risques spécifiques sur les devises des marchés émergents sont réels, et il n’est pas illogique que dans un environnement haussier des taux américains, cela ait un impact important sur ces devises. Cela étant, l’ajustement nous parait être déjà considérable pour des pays dont la situation économique reste bien orientée

En termes de valorisation et de portage, ces positions restent aujourd’hui selon nous intéressantes relativement aux autres actifs de rendement. Il est possible que la situation actuelle perdure encore quelques temps, mais nous pensons que la « logique » de portage reviendra à moyen terme.

La BCE a tenu sa réunion la semaine dernière avec un résultat conforme aux anticipations du marché : extension à septembre 2018 et un rythme d’achat qui passe de 60 milliards à 30 milliards d'euros. C’est exactement ce que la majorité des banques publiaient avant la réunion et pourtant, cela a eu une réaction très prudente sur le marché avec une forte baisse des taux sur toutes les courbes (et surtout sur Espagne / Italie) et une forte baisse de l’euro qui passe de 1,18$ à 1,16$. Logiquement, cette baisse de l’euro a un impact très positif sur les actions européennes qui progressent de +2% environ.

Mis à part cela, la course à la tête de la Fed semble être entre Powell et Taylor, Politico a publié un article la semaine dernière stipulant que Yellen et Warsh n’étaient plus considérés. Par ailleurs, les républicains ont adopté le budget, point nécessaire à une possible réforme fiscale aux Etats-Unis.

 

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